Julien, épidémiologiste, discute avec sa fille Ly Lan, âgée de 13 ans. Elle est gênée par des difficultés d'endormissement depuis plusieurs semaines. Elle a beau faire ce qu'elle peut, elle ne s'endort jamais avant minuit. Elle a beaucoup de mal à supporter les longues heures d'attente dans son lit : elle les passe à chercher désespérément le sommeil, tout en s'inquiétant à l'avance de la fatigue du lendemain.
Ce matin, la discussion porte encore une fois sur la qualité du sommeil de la veille.
– Julien : « Alors, comment as-tu dormi cette nuit ? »
– Ly Lan : « Franchement, pas très bien... »
– Julien : « Raconte-moi comment ça s'est passé. »
– Ly Lan : « Eh bien c'est toujours la même chose, je tourne dans mon lit sans arriver à m'endormir. Et du coup, ce matin, je suis crevée. »
– Julien : « À quelle heure tu t'es endormie ? »
– Ly Lan : « La dernière fois que j'ai regardé l'heure, il était minuit cinq. Comme d'habitude. J'en ai vraiment marre ! »
– Julien : « Peut-être que c'est ton heure.Tu as essayé de te coucher un peu plus tard, pour voir ? »
– Ly Lan : « Non, justement, ces derniers jours je me suis couchée plus tôt, parce que je suis trop fatiguée dans la journée et je voulais récupérer. »

– Julien : « Et alors, qu'est-ce que ça a donné ? »
– Ly Lan : « C'est pire, je mets encore plus de temps à m'endormir. Du coup, je gamberge grave pendant des heures. »
– Julien : « Oui, avancer l'heure du coucher, ce n'est pas forcément une bonne idée. D'ailleurs, c'est un principe qui ne s'applique pas qu'au sommeil ! »

À quoi Julien fait-il allusion ?
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PDF"Remue-méninges. Avant l'heure, ce n'est pas l'heure" Rev Prescrire 2022 ; 42 (463) : 396-397. (pdf, réservé aux abonnés)
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